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Connaissez-vous les pâtes du Gâtinais vendues en circuit court ?


Ce sont les mousquetaires de la pâte du Gâtinais ! De gauche à droite : Jérome Drouet (44 ans), Sandrine Drouet (43 ans), Sophie Siméant (43 ans) et Jean-Philippe Siméant (46 ans). En bref, une bande de quarantenaires, deux couples qui partagent des valeurs communes, des exploitants agricoles qui unissent leurs forces et qui imaginent un avenir meilleur pour notre territoire, l’agriculture qui les fait vivre et notre alimentation. Prêts pour une « pasta gâtinaise » ?

Adresse : Le Petit Chenery - 45490 Corbeilles-en-Gâtinais / Tél : 06 20 50 26 50 et sur Facebook : Graines au vent )

C’est un constat qu’ils ont fait après les récoltes désastreuses de 2016, après un mois de juin trop pluvieux : comment vivre en produisant une matière première agricole, une activité dépendant à la fois d’un climat de plus en plus déréglé, et avec par ailleurs le prix des cours mondiaux des céréales qui fluctuent le plus souvent à la baisse sans que personne, en France, n’y puisse rien. « On s’est dit qu’il fallait aller plus loin que la simple production de matière première », explique Sandrine. « Nous voulions faire un produit élaboré, à valeur ajouté, vendu directement au consommateur sans que l’on passe par des intermédiaires ». Le projet mettra deux ans à émerger, après de nombreuses études, et avec un investissement de 170 000 euros. Les banques ont suivis ces exploitants agricoles d’un nouveau genre désireux de maîtriser leur production pour « faire sens ».

Sophie explique : « reprendre la main sur la commercialisation, maîtriser le débouché de notre production agricole dans nos exploitations, c’est le but. Mais il y a aussi notre gout pour la gastronomie, le contact avec les consommateurs, et tout ce qui va avec : le dialogue et la confiance, pour remettre au centre le plus important : notre alimentation. » Les deux exploitations qui travaillent la main dans la main sur le « projet pâte » sont engagées l’une et l’autre dans la conversion d’une partie de leurs terres pour petit à petit passer en agriculture biologique. Un processus lent, mais qui devraient permettre d’ici deux ou trois ans de pouvoir produire du blé dur, et donc des pâtes, estampillé bio. La marque « Graines au vent » est déjà distribuées par une vingtaine de revendeurs dont une dizaine dans le Gâtinais. En circuit court bien sûr. Pour « faire sens ».

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