top of page
Jean-Paul Billault

Économie - Les jeunes entrepreneurs veulent rester positifs (mais pas au Covid !).


Créer son entreprise en « temps normal » ce n’est déjà pas évident. Mais quand vous devez faire face en plus à une crise sanitaire qui désorganise l’économie et les activités, ça se complique sérieusement. Une fois par mois en moyenne les jeunes entrepreneurs du Montargois se retrouvent pour un « apéro convivial » organisé par la BGE, une association qui soutient les créateurs d’entreprises.


C’est l’occasion pour chacun de trouver du réconfort, tester des idées, trouver des conseils, et ainsi continuer d’avancer. Pour autant cette crise n’a pas eu que des mauvais côté pour certains jeunes entrepreneurs. Certains ont ainsi pris le temps de murir leur projet. « C’est un peu le paradoxe de cette crise, et on peut en voir les bons côtés pour ces créateurs d’entreprises » analyse Ayoub Lachtouk, qui travaille à l’antenne BGE de Montargis. Et d’expliquer : « Pour certains ça a été une période profitable car alors qu’ils avaient pour projet de créer leur entreprise, tout en gardant au départ leur ancien emploi, ils se sont retrouvés en chômage partiel à cause de la crise. Résultat ça leur a permis de prendre le temps de réfléchir et parfois de se former pour peaufiner leur projet. Mais bon, ça a un temps, et il faut maintenant trouver les vrais opportunités pour se lancer. Obtenir un crédit auprès d’une banque c’est moins facile dans cette période instable. »



Christophe Trojnar, 52 ans, a créé une micro-entreprise pour réaliser des prestations de chauffeur dans les sociétés de travaux publics et de transports. Il a commencé son activité en mai 2019. Avec l’arrêt brutal de l’activité lors du premier confinement de mars 2020, il témoigne « avoir galéré pour trouver du boulot ». Mais ensuite la situation s’est améliorée : « J’ai remplacé les gens malades du Covid… », explique-t-il. Et aujourd’hui, avec une activité presque normale dans son secteur, il n’a plus trop de mal à trouver des missions.



Daniela Sousa a 31 ans et elle confesse que l’univers de la mode est pour elle une passion depuis qu’elle est toute petite. Après un BEP métiers de la mode, elle a exercé différents métiers pas forcément en lien avec sa passion. Alors elle a décidé en 2020 de travailler à la création de sa micro-entreprise dont l’activité principale est de vendre via un site internet des accessoires de mode et du prêt à porter. « Je me suis posé de nombreuses questions : je me lance ou pas ? », se souvient Daniela. « Puis, en avril 2021, j’ai lancé mon site. Je me suis dit que le « click and collect » devenait à la mode et qu’il fallait que je me teste. En juin je présentais ma première collection d’été. Comme j’avais déjà un compte Instagram suivi par 3000 personnes où je présentais des photos de vêtements et d’accessoires que je mettais en scène, je me suis dit que mes « followers » seraient peut-être des clients potentiels, et surtout mes premiers clients, le temps que mon site soit connu. Il fallait tenter le coup et c’est ce j’ai fait en activant les réseaux sociaux, notamment en étant présent sur Facebook. Pour l’instant je n’ai pas encore pu aller jusqu’au bout de mon projet qui prévoit aussi des « réunions shopping » organisées chez des particuliers qui invitent leur connaissances à cette occasion. Ces petits événements, en « présentiel », ne sont pas encore possible à cause de la crise sanitaire, mais j’ai hâte de pouvoir les faire pour tester mon idée jusqu’au bout.

À DÉCOUVRIR SUR : https://ledressingdela.com/



Damien Leroy, 27 ans, n’hésite pas à se définir comme un type plutôt « speed » mais qui garde la tête sur les épaules. « Quand on n’a pas de salaire fixe, il faut être un bosseur et bien s’organiser » explique-t-il. Aujourd’hui c’est un auto-entrepreneur hyper actif. Il est « commerçant à domicile » et vend des produits d’hygiène et de santé pour les intérieurs, comme par exemple des purificateurs d’air. « Je me suis préparé en 6 mois avant de commencer cette activité en juillet 2021. Au début j’ai conservé mon emploi, qui était en CDI, de cariste. Maintenant j’ai abandonné cet emploi et je suis à 100% sur mon activité. La technique c’est de commencer par son entourage, de leur présenter les produits. Ensuite, par le bouche à oreilles on est recommandé et on obtient de nouveaux rendez-vous clients. La crise sanitaire ne m’a pas trop posé de problème. Je me déplaçais chez les gens pour présenter mes produits en respectant les consignes et les gens n’hésitaient pas à me recevoir. C’est vrai que depuis mi-décembre, avec l’emballement médiatique, la forte augmentation des cas positifs, la peur s’est installée. Résultat, pour moi, ça décale tout : les rendez-vous sont reportés, ça reporte donc le bouche à oreilles et les recommandations pour de nouveau rendez-vous clients. Bon, je sais que c’est transitoire et que ce moment va finir par passer. Je suis optimiste pour la suite. »


 

PUBLICITÉ


Comments


PUBLICITÉ

Capture d’écran 2024-05-06 à 19.11.48.jpg
Capture d’écran 2024-05-06 à 12.41.01.jpg
Capture d’écran 2024-05-06 à 12.46.30.jpg
Capture d’écran 2024-10-08 à 10.14.38.jpg
Capture d’écran 2024-10-08 à 10.12.48.jpg
Capture d’écran 2024-10-08 à 10.12.02.jpg
bottom of page